Ostéopathe issu du Collège Ostéopathique Sutherland (COS) dans le cadre d'une formation de 5 ans comprenant la maitrise des techniques tissulaires, structurelles, viscérales et crâniennes.
Spécialisé dans la péri-natalité suite à une formation post graduée chez Ostéo Bébé.
Le traitement ostéopathique est une approche globale qui conjugue une grande diversité de techniques manuelles toujours adaptées et non traumatisantes, respectueuses de l’anatomie (étirements, travail tissulaire, techniques articulaires, musculaires, fonctionnelles, d’oscillation, techniques sur les mouvements involontaires, etc..) faisant appel à la mobilité propre de chaque tissu.
Chaque geste ostéopathique est adapté au patient, à ses antécédents médicaux, son âge, et est effectué avec son accord. L’organisme ainsi stimulé retrouve sa mobilité, garante d’un meilleur équilibre fonctionnel.
Le traitement concerne toutes les structures musculo-squelettiques, et les enveloppes des muscles ou des organes contenus dans les cavités du corps : crâne, thorax et abdomen. Il consiste en une articulation de la charpente osseuse et une mobilisation des tissus qui enveloppent les muscles et les organes. Il permet de diminuer et rééquilibrer les tensions de ces structures et de favoriser les échanges des liquides qu’elles contiennent : sang, lymphe, liquide céphalo-rachidien…
Toujours dans un objectif d’approche globale, l’ostéopathe inspecte, teste, mobilise des régions de votre corps qui peuvent ne pas être directement associées à la douleur.
Utilisant la palpation, le sens du toucher, outil développé durant la formation professionnelle et issue de l’expérience pratiquée en cabinet, l’ostéopathe identifie les éléments de tension du corps par une connaissance de l’anatomie.
Pour la prise en charge de ces troubles fonctionnels, l’ostéopathe effectue des actes de manipulations et mobilisations non instrumentales, directes et indirectes, non forcées, dans le respect des recommandations de bonnes pratiques établies par la Haute Autorité de santé.
© 2013 - 2014 CABINET D'OSTEOPATHIE - Ostéopathe Paris
Unité du corps et approche globale
Toutes les parties du corps étant reliées entre elles par l’intermédiaire des tissus organiques qui le composent, le corps constitue une unité fonctionnelle indissociable, ainsi qu’une identité, une spécificité propre à chacun.
Dès qu’une structure du corps présente une perturbation dans son fonctionnement, cela se répercute sur le fonctionnement de structures situées à distance par le biais de ces corrélations tissulaires.
Un exemple concret : suite à une entorse, la restriction de mobilité imposée à votre cheville peut provoquer une légère rotation de l’ensemble de la jambe. Si cette perturbation n’est pas traitée et ré-équilibrée, le corps va poursuivre son travail de compensation jusqu’en haut du corps. Au fil du temps, votre entorse peut aboutir à une douleur lombaire ou cervicale.
Autre exemple, sur une zone plus restreinte cette fois : après une intervention de chirurgie dentaire, votre mâchoire est légèrement déséquilibrée. Toujours par un phénomène d’adaptation/compensation, sur la durée, la zone cervicale peut subir une tension musculaire asymétrique, qui peut aboutir à des maux de tête sans que vous puissiez faire le lien avec la cause première.
C’est pourquoi l’ostéopathie n’est pas seulement ciblée sur le symptôme mais sur sa cause fonctionnelle. De simples restrictions de mobilité mécaniques peuvent être responsables de tensions et provoquer des inconforts ou bien des douleurs plus ou moins aiguës, et plus ou moins éloignées du trauma initial. © 2013 - 2014 CABINET D'OSTEOPATHIE - Ostéopathe ParisLe « craquement » est le bruit emblématique et parfois spectaculaire qui est encore pour de nombreuses personnes le signe de l’efficacité d’un ostéopathe. Cet aspect est réducteur et d’ailleurs la plupart du temps absent. Il est également parfois perçu comme un bruit inquiétant pour certains patients qui craignent que ce bruit annonce que quelque-chose vient de se casser.
Tout le monde a, un jour ou l’autre, fait « craquer » ses doigts, sans rien casser du tout. Vous avez juste entendu un « Pock! ». Il y a ceux qui trouvent une certaine satisfaction en entendant ce « doux bruit » en prenant l’habitude de se faire craquer d’un mouvement de flexion rapide les articulations des doigts (dite « articulations métacarpo-phalangiennes ») et il y a ceux qui ne le supportent pas: « Arrête de te faire craquer les doigts! » Ces craquements de phalanges ou de vertèbres sont sans danger. Toutefois, en cas de problèmes articulaires, se faire craquer de manière répétée est particulièrement déconseillé. Cela pourrait avoir pour effet d’augmenter la laxité et de créer un risque supplémentaire sur certaines pathologies articulaires (luxation, arthrite…)
Le craquement est la conséquence de la compression puis de la décompression rapide du gaz articulaire présent dans la synovie, consécutive à la mobilisation de l’articulation.
Explication du mécanisme :
« Quand nous tirons sur une articulation synoviale, la pression du liquide diminue, car ce dernier occupe soudainement un plus gros volume. Ce liquide s’évapore et une bulle gazeuse apparaît lorsqu’une certaine pression est atteinte. A ce moment, les surfaces articulaires opposées se séparent brusquement jusqu’à la limite imposée par la capsule articulaire. Lorsque les deux surfaces articulaires sont séparées, la pression dans l’articulation excède celle de la bulle gazeuse qui est alors aplatie et produit un bruit de craquement. L’écrasement de la bulle (la mise à plat) forme de nombreuses bulles plus petites qui reviennent graduellement en solution. L’articulation ne pourra produire aucun autre craquement avant que les bulles ne disparaissent et que le gaz soit complètement dissous, soit une durée d’environ 20 à 30 minutes. » — « Principes d’Anatomie et de Physiologie », Tortora/Grabowski, Deuxième Edition Française, DeBoeck Université 1994 La synovie forme une pellicule sur les faces internes de la capsule articulaire. Le liquide synovial a notamment pour fonction de réduire la friction en lubrifiant l’articulation, d’absorber les chocs, de fournir de l’oxygène et des nutriments aux chondrocytes du cartilage articulaire et d’éliminer de ces derniers le dioxyde de carbone et les déchets métaboliques (le cartilage est un tissu avasculaire, il ne possède pas de vaisseaux sanguins qui accomplissent ces tâches). Dans le cadre d’un certain type de technique ostéopathique, dite de « high velocity trust » (également nommée « technique d’ajustement structurel »), le craquement traduit la mobilisation de deux surfaces articulaires. Ces techniques sont effectuées très rapidement mais dans une amplitude très réduite. Elles s’effectuent dans les directions où l’articulation est « verrouillée », dans le but de restaurer l’amplitude de mouvement anatomiquement normale de l’articulation qui doit être libre dans toutes ses directions. Prenons par exemple une articulation entre deux vertèbres qui composent la colonne vertébrale. Les vertèbres ont des surfaces en contact qui permettent des mouvements. C’est ce que l’on nomme « surfaces articulaires ». Ce sont des articulations, composées de tissus cartilagineux sur leur surfaces. Elles sont entourées d’une capsule fibreuse. Cette capsule est tapissée dans sa face interne par une membrane appelée synovie. Cette membrane secrète un liquide (le liquide synovial) incolore, transparent et filant. Le liquide synovial contient également des phagocytes qui éliminent les micro-organismes et les débris issus de l’usure normale ou de la déchirure de l’articulation. Lorsqu’une articulation synoviale est immobilisée pendant un certain temps, le liquide devient plus visqueux (gélatineux) mais, à mesure qu’on augmente le mouvement, sa viscosité diminue. La période d’échauffement qui précède une séance d’exercices a entre autres effets bénéfiques celui de stimuler la production et la sécrétion de liquide synovial. Plus la quantité de ce dernier est grande, moins il y a de pression et d’efforts sur les articulations pendant l’exercice. © 2013 - 2014 CABINET D'OSTEOPATHIE - Ostéopathe Paris